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NOS PROJETS

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ÉDUCATION

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AGROFORESTERIE

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APPRENTISSAGE

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DISTRIBUTION ALIMENTAIRES

Nos projets: Programme

ÉDUCATION

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RÉNOVATION DU COLLÈGE ST-THOMAS

out a commencé avec la vidéo d’une télévision congolaise partagé sur les réseaux sociaux. Elle montrait de beaux collégiens lestés des chaises en plastique pour se rendre à l’école. Ces enfants expliquaient qu’ils devaient transporter ces céans pour suivre les cours. Ceux qui n’en n’avaient pas devaient se débrouiller avec divers matériaux comme les briques, les pierres ou même s’asseoir par terre. Le responsable du Collège, Monsieur l’Abbé Cisumpa, lançait un appel désespéré aux généreux donateurs. Il avait auparavant alerté à plusieurs reprises les autorités provinciales et nationales sans succès. Et cette école se trouvait comme par hasard dans le village natal de notre fondateur : Miabi. Le choc ! Ces images lui rappelaient celles de 
son enfance. De voir ces jeunes gens en uniforme scolaire s’exprimer dans un français impeccable avait fini de nous émouvoir. Puisque ce village avait besoin d’aide, alors notre action humanitaire allait commencer au plus près de ces damnés du Congo.
C’est ainsi que nous avons pris contact avec Jean-Claude Cisumpa pour lui promettre la totalité de 250 bancs-pupitres dont avait besoin son école. Une fois sur place, nous avons constaté le délabrement total du Collège St-Thomas et décidé également de le rénover. Les sols ont été aplanis, les tôles changées, les fissures bouchées et un rafraîchissement de peintures intérieures et extérieures ont fini par donner un éclat d’écrin à l’école.
Plusieurs manifestations ont été organisées à la rentrée scolaire 2019-2020, en présence des autorités locales et provinciales, pour remercier LINGA CONGO. Les élèves pleuraient de joie. Ils ont composé des chants et des poèmes en l’honneur de notre association. Nous y avons été reçus comme des véritables messies.
Afin de permettre à quelques jeunes de s’initier à la menuiserie, nous avons également financé l’apprentissage de 6 orphelins de Miabi pendant les 3 mois de la fabrication de bancs-pupitres à Caritas Mbuji-Mayi. Nous leur avons fourni le logement, la nourriture et l’argent de poche. Nous espérons leur donner prochainement les outils pour qu’ils ouvrent leur propre atelier à Miabi.

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CONSTRUCTION DE L’INSTITUT SUPÉRIEUR DES TECHNIQUES MÉDICALES (ISTM) DE MIABI

L’éducation est le meilleur investissement pour l’avenir. Ceci est spécialement vrai en Afrique où tous les spécialistes s’accordent sur un point : son développement repose essentiellement sur la qualité et les conditions d’enseignement. Nous avons réussi à rénover le Collège St- Thomas et offert des conditions dignes d’enseignement aux élèves. Las, l’ISTM, pourtant un institut universitaire spécialisée dans les soins, ne dispose pas de locaux. Il doit « squatter » les classes du Collège St-Thomas. Ce dernier ayant vu son affluence exploser à la suite de sa rénovation ne peut plus lui céder ses classes.
Heureusement, nous avons été approchés par l’Association ZABULONG qui gère l’ISTM pour le financement de sa construction. En effet, désespéré et sans locaux propres, l’ISTM envisageait des cours dans des tentes sous le soleil tropical ! Il y a donc un besoin voire une urgence. Tous les étudiants ainsi que l’encadrement sont volontaires pour aider à la construction. Mieux, en plus d’offrir de conditions dignes aux techniciens médicaux, l’ISTM s’engage à réserver une partie des locaux aux cours de couture réservés aux filles mères ou en déshérence. Elle accepte également qu’une partie des installations serve à la formation continue des villageois. Ces deux actions sont à l’agenda de LINGA CONGO.
Ainsi, les plans généreusement offerts par le Cabinet d’architectes AETS de nos amis Antoinette, membre du Comité, Christian et Guillaume, que nous remercions du fond du cœur, vont servir à cette construction. La première phase, pour laquelle nous disposons de la totalité du financement, comprendra 7 salles de classe dont la livraison est prévue pour la rentrée universitaire 2022.

Nos projets: Ce que nous faisons

AGROFORESTERIE

C’est notre projet à long-terme le plus important : nourrir la population de Miabi voire de tout le Grand-Kasaï, produire d’une manière biologique, écologique et durable en adoptant le concept de l’Agroforesterie, initier un modèle qui peut être dupliqué partout en RDC. Le rapport 2019 de la FAO indique que les terres cultivables en RDC ont le potentiel de nourrir 2 milliards de personnes. Hélas, la population de la région, et plus globalement de toute la RDC, souffre d’une famine chronique. En effet, seuls 2% de cette terre riche est exploitée. Nous bénéficions pour ce projet de l’expertise en Suisse de la Haute École du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture – HEPIA – de Genève qui a réalisé une étude sur l’Agroforesterie à Miabi. 

Si le Grand-Kasaï souffre d’une famine endémique, malgré une terre riche et abondante, c’est principalement à cause de l’insuffisance de la production locale du maïs, surtout pendant les saisons de pluie. Le Grand-Kasaï, anciennement composé du Kasaï-Oriental et du Kasaï- Occidental, inclus, après découpage, les provinces du Kasaï, du Kasaï-Oriental, de Lulua, de Sankuru et de Lomami. L’Association dispose de 800 hectares à Miabi au Kasaï-Oriental et 100 hectares à Mbakana dans la ville province de Kinshasa de terre noire riche mais jamais exploitée. Treize rivières traversent la Concession de Miabi et une la Concession de Mbakana. Les deux régions ont le potentiel de culture durant deux saisons par année. Avec une telle quantité d’eau, il est même possible de cultiver toute l’année grâce à l’irrigation !

Notre objectif est de nourrir la population en promouvant une agriculture écologique, responsable et durable qui peut servir de modèle en RDC voire ailleurs dans le monde : l’Agroforesterie. L’étude de l’HEPIA nous servira de base pour un projet pilote de 4 ans.

Pour marquer son originalité, notre projet va explorer les voies suivantes :

1. La combinaison des arbres et des cultures vivrières sans engrais chimiques ; 2. Le reboisement pour enrichir la biodiversité ;
3. La variété des arbres et des cultures ;
4. L’élevage des insectes, nourriture de demain ;

5. La pisciculture dans les rivières ;
6. Le compostage des déchets organique pour servir d’engrais ;
7. La culture des plantes et arbres médicinales ;
8. La reforestation des arbres à haute valeur ajoutée : caféiers, palmiers à huile, acacias, cocotiers Etc. ;
9. La création des pépinières écologiques.

La phase expérimentale du projet sur une surface de 25 hectares a reçu les financements de la Ville de Genève – DGVS, de la Commune de Collonge-Bellerive et de Gestina SA, Agence immobilière de Fribourg. Nous espérons trouver d’autres soutiens à long-terme pour ce projet qui est fondamental pour nos activités.

Nos projets: Ce que nous faisons

APPRENTISSAGE

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APPRENTISSAGE EN MENUISERIE

Lors de notre premier séjour à Miabi, nous avons remarqué un jeune homme dégingandé et discret à la mine triste qui nous suivait partout comme une ombre. Il s’appelle Benoît Mbiya. Un jour, nous l’avons invité à partager un repas. C’est à cette occasion qu’il nous raconta son destin tragique. Il avait perdu sa mère et son père en l’espace d’un an. Doublement orphelin, il avait réussi à terminer ses études de menuiserie et vivait chez ses grands-parents avec son frère cadet. Son collègue d’école avait hérité de l’atelier de son père où ils avaient obtenu une subvention de 3'500.- USD d’une ONG belge pour se lancer. Mais ce dernier l’avait congédié lorsque la menuiserie commençait à avoir une bonne clientèle. Son histoire bouleversante nous décida de lui accorder un financement équivalent. Nous avons soumis ce micro-crédit à une seule condition : qu’il accepte de former 6 jeunes orphelins du village dans son atelier. Ce qu’il a accepté avec enthousiasme. Les jeunes apprentis ont participé activement à l'élaboration des bancs-pupitres pour le collège St.Thomas.

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APPRENTISSAGE CUIR EN COLLABORATION AVEC L’OPEC

Notre Association a initié un magnifique projet d’apprentissage aux métiers du cuir en signant une Convention avec l’Office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaises – OPEC. Ce dernier comprend une division « Incubateur cuir. » Celle-ci a pour mission de former les apprentis à la fabrication de biens en cuir : chaussures, sacs, portefeuilles Etc. Elle les encadre ensuite pour qu’ils deviennent de petits entrepreneurs. Or, LINGA CONGO possède un terrain de 27'500 m2 à Mbuji-Mayi en vue d’y construire une école d’apprentissage aux métiers manuels.
La visite des ateliers de fabrication du cuir est un véritable choc ! Installé dans des locaux vétustes, les chaussures qui en sortent sont des véritables bijoux qui n’ont rien à envier à celles que nous achetons chez les grands bottiers en Europe. Comment peut-on produire une telle qualité dans des locaux aussi immondes ? C’est tout simplement le miracle congolais. Or, cette fabrication digne de plus belles expositions est totalement ignorée en RDC. C’est triste à pleurer.
D’où l’idée de conclure une Convention avec cet Office gouvernemental pour financer l’apprentissage de 6 jeunes. Ces derniers seront à leur tour les formateurs à Mbuji-Mayi dans la future école d’apprentissage. Ils pourront également bénéficier d’un micro-crédit de LINGA CONGO pour la création de leurs ateliers cuir. L’apprentissage dure 9 mois.
Ce projet a été accepté par l’OPEC avec une reconnaissance infinie. En effet, c’est la toute première fois qu’il reçoit un tel élan de générosité. Pour nous remercier et nous accompagner, il a adjoint à notre groupe initial 2 apprentis à sa charge. Malheureusement, l’égalité du genre n’est pas possible parce que ce métier n’intéresse pas les congolaises. Le groupe d’apprentis comprend au final 1 femme et 7 hommes.

Nos projets: Ce que nous faisons

DISTRIBUTION ALIMENTAIRE

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L’image la plus terrible de notre premier séjour à Miabi est celle des enfants mourant de faim. D’autres ont des ventres ballonnés, des plaques sur le corps et des cheveux lisses, signes incontestables de malnutrition. Habillés en haillons mais toujours souriants. Ils sont dans une détresse alimentaire insondable. Nous avons même surpris quelques-uns se restaurant avec les amendes des noix de palme pour unique repas du jour. Malgré cela, la plupart font 15 Kilomètres pour la corvée de l’eau. Nous avons joué avec eux. Nous nous sommes roulés par terre. Nous avons une tendresse infinie pour ces pauvres êtres innocents. Hélas, pour la majorité, leurs jours sur terre sont comptés si nous ne pouvions pas les secourir rapidement.
Nous avons donc convenu avec la Mère Supérieure du Couvent des religieuses de Miabi, Sœur Alice Mwanza, d’organiser une distribution quotidienne de repas vitaminé aux enfants les plus en danger. Ils étaient quarante au début de la distribution de repas. On a compté dix fois plus avant la fermeture des écoles à cause de la pandémie de la COVID-19. Lors de notre second voyage en décembre 2019, accompagnés de leurs parents, ils nous ont réservé un accueil triomphal avec des lauriers et des chants. Nous en avons profité pour leur distribuer des friandises pour la Saint-Nicolas.
Notre ambition est de donner du travail aux parents de ces pauvres enfants, notamment dans la Concession agricole, afin qu’ils aient des terres et des revenus permettant de les assumer.

Nos projets: Ce que nous faisons
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